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Techniques de Terrain Utilizees au Jardin Botanique du Missouri

PRESSAGE

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Quand on charge une presse, veiller à toujours mettre la face numérotée des journaux tournée vers le haut. En fin de compte, ça gagnera du temps. Faire une marque sur la presse de façon à savoir quel est son sommet sans avoir à l'ouvrir (par exemple en mettant les fermoirs des sangles toujours de la même manière).

Il ne faut pas intervertir le plis de chaque feuille de journal, pour équilibrer la presse; c'est une perte de temps. Disposer 20 à 40 feuilles avec le plis du même côté puis mettre de l'autre le plis des suivantes, si besoin est. Faire en sorte que cette interversion coïncide avec la fin d'un numéro de récolte. Au cours de la mise en presse, on peut poser des gros fruits ou des tiges épaisses en divers points de la feuille, cela aide à équilibrer la presse.

Dechargement
Quand on décharge la presse, veiller à séparer chacune des feuilles incomplètement séchées avec leurs tôles ondulées, buvards et ainsi de suite en conservant le tout ensemble: il ne faut par les disperser dans d'autres presses en cours de chargement. Deux séquences entremêlées feront perdre beaucoup trop de temps lors du tri numérique.

Disposition des feuilles de journal:

Disposition des feuilles de journal

L'expérience a montré que l'exemple n°1 figure la meilleure façon pour empiler les feuilles de journal. Mettre le côté ouvert du journal du même côté. C'est le mieux pour les spécimens et le plus commode pour la manipulation.

L'argument en faveur de l'exemple n° 2 est que, si des morceaux sortent de leur journaux, ils se retrouveront dans la feuille externe. Mais la structure de ce mode de paquetage n'offre pas beaucoup de stabilité: au cours des manipulations et du transport, il y aura en fin de compte beaucoup de dégâts. Essayez de saisir d'une seule main les mêmes spécimens arrangés selon l'exemple 1 et selon l'exemple 2, et vous comprendrez. Dans l'exemple n°1, les feuilles de journal exercent ensemble une légère pression qui maintient solidement le matériel et le protège. On peut par ailleurs ouvrir les deux feuilles (interne et externe) d'un seule geste et voit la plante et l'étiquette. Dans le cas de l'exemple n°2, on doit d'abord manoeuvrer la feuille externe puis la première feuille pour voir la plante et son étiquette. Cela prend plus de temps et plus il faut de mani-pulations, plus il y a de dégâts. Quant à l'exemple n° 3, pour regarder un spécimen et son étiquette, il faut ouvrir plusieurs feuilles: on ne peut le faire d'un seul geste car on ne sait combien de feuilles on soulève ainsi. L'exemple n° 3 est source de difficultés tant pour la manipulation que pour l'étude.

Quelques récolteurs mettent des feuilles supplémentaires autour de chaque feuille individuelles. Cela fait plus de mal que de bien. La stabi-lité est moins bonne qu'avec la première méthode. il faut alors plus de manipulation pour ouvrir et regarder les spécimens. Toutefois mettre de tels journaux supplémentaires peut présenter un intérêt dans le cas de spécimens très volumineux.

Il est toujours utile de faire des paquets en dehors des journaux pour receuillir un fruit ou des fleurs séparés qui seraient par ailleurs facile-ment tombés et perdus.

Quand on est en train de décharger une presse, il faut prendre le journal en tenant son côté ouvert vers le haut de sorte que les morceaux détachés tendront à glisser du côté du plis et seront plus préservés. Dans le cas où il y a beaucoup de fleurs et de fruits détachés, tapoter légère-ment le bord du journal pour les repousser vers le plis de la feuille. Au cours du déchargement de la presse, ouvrir la première feuille de chaque récolte et en profiter alors pour y mettre les autres du même numéro: ceci gagnera ultérieurement beaucoup plus de temps qu'on en perd en ce faisant. Chaque feuille de journal sera beaucoup plus facilement poussée vers le plis de sorte qu'elle ne sera ni ouverte ni entraînée par un courant d'air.

Quand toutes les plantes sont sèches, il faut les mettre dans l'ordre numérique. Tous les spécimens d'une même récolte doivent se retrouver ensemble, ce qui épargnera du temps et des confusions. C'est alors la bonne étape pour envisager et traiter le cas des récoltes mélangées, reconsidérer s'il le faut le nombre des étiquettes nécessaires et divers autres problèmes.

Quand on rencontre des spécimens sans numéro, il faut écrire "spécimen dans le paquet entre n°** et n°***". Ceci est particulièrement important quand on trie les plantes de quelqu'un d'autre et qu'on ne peut rien résoudre de ces problèmes. Mais le récolteur lui même peut aussi ne pas être capable de résoudre ce problème par la suite.

Après cette mise en ordre numérique, retirer tout ce qui doit rester dans le pays d'origine. Dans certain cas, les spécimens sont tous expédiés dans un premier temps puis selon une procédure dite de retour-au-pays-d'origine (RPO), une partie revient par voie postale à ce pays. Il est presque toujours préférable de laisser cette partie dans ce pays, car cela évite des dépenses, des problèmes d'envoi, de douane et des aléas etc...Veiller à bien conserver l'ordre numérique dans chacun des lots qu'on est en train de faire. Toujours mentionner sur le carnet de récolte si on laisse une part dans le pays ou s'il faudra la réexpédier par voie postale et s'il faut encore des étiquettes pour les parts laissées dans le pays d'origine.

Pour chaque récolte, indiquer par le signe " - " l'institution qui a reçue une part (ex: - CR, si une part a été laissée à CR). A des étapes ultérieures, il faut toujours mentionner les parts restantes moins celles qui ont été retirées (ex: - MO, si la part de MO a été montée, - US si une part a été envoyée à un spécialiste de US), ceci afin d'éviter que des doubles ne soient à nouveau envoyés à des institutions qui ont déjà reçu une part de cette récolte.

Tous les spécimens et les fruits séparés appartenant à un même numéro de récolte doivent être compris dans le même envoi. Une fois la récolte iden-tifiée, un seul spécimen sera monté et les autres seront envoyés en échange; mais si en plus, des spécimens ou des fruits séparés du même numéro de récolte sont reçus ultérieurement, il sera alors impossible de savoir si des parts de cette récolte avaient déjà été envoyées. Une mention sur le journal telle que "fruit ou parties séparées" aidera à faire le tri.

Comme les plantes peuvent subir ultérieurement un traitement par fumigation et par micro-ondes, il ne faut pas utiliser d'agrafes, de trombones ou autre objet métallique.

Signaler les spécimens porteur de résines irritantes ou de poils urticants comme Mucuna (FABACEAE), Opuntia (CACTACEAE), Sterculia (STERCULIACEAE), Urtica (URTICACEAE), Toxicodendron (ANACARDIACEAE), par des affichettes "danger" à l'extérieur des paquets ou sur le bord du journal:

Danger

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